Van Hechter: le FRENCH interview!

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We’ve covered him numerous times, he’s one of our favorite artists. His following is mostly based in NYC, Chicago, Florida, California, the UK and Germany… Yet he lives in Quebec. Montreal is where he produces songs, with a tightly knit team of Montrealers… In this very special interview, we asked our questions in French to honor his hometown. If you don’t know him already: meet the very fabulous Van Hechter en français (ben un peu en Québécois quand même)!

Bonjour Van Hechter! Tu fais quoi de tes journées en ce moment?

– Salut salut! Je suis en train de préparer un album avec mon associé régulier Eryck Wyseman, intitulé ”Hot Damn!”, qui sort en juin. Et je m’apprête aussi à lancer un single en mai: ”My Kind O’ People” avec Sainte Croix! Je mène une vie quasi-monastique. Je travaille, je vais au gym, je rentre et me tais. Très franchement: j’adore! J’aime quand tout explose de folie mais j’apprécie aussi les moments de discipline austère… Ça te ”ground” un Van, tsé! Hahahah!

Tu viens de remporter un prix à Lisbonne: ”Best Original Film Song” au festival Golden Lemure… Ça te fait quoi?

– Ça me fait plaisir de voir notre travail d’équipe reconnu. En même temps j’essaie de ne pas trop penser ”YESSSSS-ON A GAGNÉ”. Tsé: je l’sais pas si notre chanson était réellement la meilleure. Je suis RAVI, mais après: tout est toujours tellement subjectif!

Sur le côté, tu lances des duos à thématique LGBTQ avec le DJ résident du Stonewall Inn: ça a commencé comment, cette association?

– Chauncey et moi, on est devenu des ”frères” en quelques secondes. Un soir je me suis rendu au Stonewall Inn, il était derrière ses tables tournantes… Tout de suite je lui ai parlé: j’adorais la musique qu’il passait. Ça a juste ”cliqué”. On se texte plusieurs fois par jour depuis. On a d’abord lancé un hymne au Stonewall Inn pour souligner le 50ième anniversaire des émeutes ”53 Christopher Street”, puis ”The Delight” et ”Disco Brother”… Notre dernier titre ”Sissy Faggot Half-Man Poof” traite t’intimidation à l’école… Je suis très fier de notre activisme. Bon pi on est drôle sur scène: genre Laurel et Hardy version queer.

Tu es français-géorgien, et t’as la nationalité française. L’été prochain tu pars en mini-tournée à NYC mais aussi à Paris puis à Bordeaux: ça te fait quoi de retourner en France?

– Je suis ultra-excité à l’idée de faire la tournée des bars underground parisiens avec mon ami Amar Lefèvre, un des artistes que j’admire le plus! Après on part en ”road trip” vers Bordeaux; très cool!
Je suis super heureux, aussi, à l’idée rendre visite à mes cousins et cousines que j’adore! Après: reste à voir ce que les français penseront d’un compatriote qui parle Québécois, qui chante en anglais parce qu’il est aussi anglophone et qui a une vision très Nord Américaine de la vie… J’espère qu’ils vont m’aimer un peu, ha!

On connait ton associé de longue date Eryck Wyseman. Mais le nouveau ”collègue”, Sainte Croix: c’est qui?

– C’est un ami du secondaire. On est allé au même Lycée français. À 15 ans je l’aimais déjà: il était cool, il était beau- toutes les filles soupiraient. J’adorais son ”vibe” de tombeur qui fait tomber sans efforts…
En juin dernier il est venu voir un de mes shows et on a repris comme si on ne s’était jamais éloigné.
Je trippe sur notre projet: j’ai l’impression d’avoir 16 ans autour de lui. En plus j’adore sa femme, qui s’occupe du clip et de la promo… On a du GROS fun tous ensemble– ”We’re having big fun!”

T’es très ”fashion”… C’est vrai qu’on t’arrête souvent sur la rue à NYC pour te demander qui t’habille?

– Oui! Je suis toujours surpris mais à chaque fois je me dis que c’est un compliment pour ma mère, qui était une styliste fantastique. C’est elle qui m’a appris à toujours mélanger luxe et cheap, neuf et vieux. Je porte encore des accessoires qu’elle avait acheté pour son propre père, jumelés à des pièces nouvelles. Le foulard à grand-papa, je l’ai toujours sur moi en avion, et je dis à chaque voyage: ”Alright grandpa- I’m taking you to NYC”, ou Miami, où Palm Springs…

Qui était Van avant de devenir Van?

– Un très très beau jeune homme, mais qui avait peur de TOUT et qui ne vivait pas totalement. Mon Dieu que j’ai perdu du temps à avoir peur!

Comment t’as fait pour te sortir de ça?

– Je ne sais pas… C’est drôle, hein? Me souviens pu comment j’ai fait.

En attendant le nouveau ”stock”, voici quelques liens incontournables… Croyez-moi, la musique de Van: comme un boost de vitamine B12!


Instagram: @vanhechter

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